Spécifications officielles du kimono de judo
Les règles judo établies par la Fédération Internationale de Judo (IJF) définissent avec rigueur les spécifications du kimono, appelé judogi. Selon ces normes, la taille du kimono doit être adaptée à la morphologie du judoka tout en respectant des mesures précises : les manches doivent atteindre le poignet lorsque le bras est tendu, et la longueur du pantalon doit couvrir à peine les chevilles. La ceinture, ou obi, doit être nouée correctement, ni trop serrée ni trop lâche, pour garantir un port conforme.
La couleur du kimono est limitée à blanc ou bleu, choisie pour faciliter la distinction des combattants en compétition. Le tissu utilisé doit être robuste et épais, souvent en coton sergé, afin de résister aux saisies intenses tout en assurant une certaine respirabilité. Cette qualité de tissu est essentielle pour la durabilité et la sécurité pendant les combats.
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La coupe du kimono joue un rôle fondamental dans la performance et le respect des règles judo. Un vêtement mal ajusté peut entraîner des pénalités lors des compétitions officielles. Ainsi, la conformité aux normes IJF garantit à la fois l’intégrité du sport et le confort du pratiquant.
Règles d’ajustement et de conformité lors des compétitions
L’application stricte des règles de compétition concernant le kimono garantit l’équité et la sécurité sur le tapis. Avant chaque combat, un contrôle officiel vérifie minutieusement la conformité du judogi. Cette inspection porte sur la taille, la coupe et l’état général du kimono. Les manches doivent atteindre précisément le poignet, ni trop courtes ni trop longues, tandis que la longueur du pantalon doit couvrir juste les chevilles, conformément aux règles judo validées par l’IJF.
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Le port correct de la ceinture s’impose également. Elle doit être nouée fermement sans excès pouvant gêner le mouvement ou se dénouer facilement. Toute déviation des normes, comme un kimono trop ample ou mal ajusté, est immédiatement sanctionnée. Ces sanctions incluent des pénalités allant de simples avertissements à la disqualification en cas de non-conformité persistante.
Ainsi, s’assurer que le kimono respecte ces spécifications est essentiel. Non seulement cela évite les pénalités mais cela optimise aussi la mobilité et la sécurité du judoka. Le respect rigoureux des règles de compétition et de la conformité judogi reflète l’importance accordée par l’IJF à l’intégrité du sport.
Ce qui est autorisé et interdit dans le port du kimono
Le kimono en judo est soumis à des règles judo strictes définies par l’IJF concernant ce qui est autorisé ou interdit. En matière d’accessoires, seuls certains éléments sont permis, comme les patchs officiels apposés sur le judogi. Les protections, telles que genouillères discrètes et adaptées, peuvent être utilisées si elles ne donnent aucun avantage. Sous le kimono, le port de sous-vêtements longs est autorisé, mais ceux-ci doivent être sobres et ne pas déformer la silhouette.
Les modifications du kimono sont rigoureusement encadrées. Toute personnalisation qui altère la coupe ou la matière, par exemple des ourlets modifiés ou des coutures renforcées au-delà des normes, est interdite. Cela garantit que la conformité judogi reste optimale lors des compétitions.
Par ailleurs, plusieurs pratiques sont formellement prohibées : porter un kimono déchiré, trop large, ou ajusté de manière non conforme entraîne des sanctions. Le non-respect des règles judo sur le port du kimono peut conduire à des avertissements, voire à la disqualification en tournoi officiel. Respecter ces interdictions judogi assure équité et sécurité sur le tatami.